Tous les noms des têtes de liste sont désormais connus. Les candidats doivent déposer leur liste avant le 17 mai, elles seront paritaires et identiques dans toute la région Grand Est. Les citoyens pourront prendre connaissance des conseillers assignés à chaque départements grâce aux sections dédiées et prévues dans les listes de chaque parti.
Le Pacte Grand Est d'Eliane Romani et L'Appel Inédit d'Aurélie Filippetti - se feront face lors du premier tour des élections. Du côté de la droite, la seule éventuelle alliance concerne le parti de Florian Philippot, Les Patriotes, et celui de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France. Enfin, La République en Marche a tranché, la ministre Brigitte Klinkert dirigera la liste du parti présidentiel.
Les candidats aux élections régionales 2021 dans le Grand Est
- Jean Rottner (Les Républicains) - président sortant
- Laurent Jacobelli (Rassemblement National)
- Brigitte Klinkert (La République en Marche)
- Eliane Romani (Europe Ecologie - Les Verts, Parti Socialiste, Parti Communiste Français)
- Aurélie Filippetti (La France Insoumise, parti radical de gauche)
- Florian Philippot (Les Patriotes)
- Martin Meyer (Unser Land - mouvement autonomiste alsacien)
- Louis Fève (Lutte Ouvrière)
- Adil Tyana (Union démocrate des musulmans français)
- Jean-Philippe Golly, liste "Un notre monde Grand Est"
Résultats du dernier sondage pour la régionale 2021 dans le Grand Est
Le dernier sondage sur les intentions de vote pour les élections régionales 2021 dans le Grand Est a été réalisé entre le 13 et le 19 avril par Harris Interactive pour Europe-Ecologie-les Vert. Il donne Laurent Jacobelli en tête avec une avance de quatre points sur le président sortant.
- Laurent Jacobelli (RN) : 28%
- Jean Rottner (LR) : 24%
- Brigitte Klinkert (LREM, MoDem) : 18%
- Eliane Romani (EELV, PCF, PS) : 16%
- Aurélie Filippetti (LFI, parti radical de gauche) : 10%
- Florian Philippot (Les Patriotes) : 4%
Pour les intentions de vote au second tour, le dernier sondage Ifop date du 9 février. L'enquête considère que Bérengère Abba et Virginie Joron sont respectivement les candidates des listes LREM et RN. A noté que les listes déposées confirment que Brigitte Krinkert et Laurent Jacobelli sont les têtes de liste retenues.
- Jean Rottner (LR) : 35%
- Virginie Joron (RN) : 28%
- Eliane Romnai (Union de la gauche) : 24%
- Bérengère Abba (LREM) : 13%
Les dernières informations sur les régionales 2021 dans le Grand-Est
- 26 mai. Jean Rottner avance comme il l'entend pour ces élections ce qui lui vaut d'être critiqué et/ou pris pour cible. Nadine Morano multiplie les critiques du président sortant au profit du candidat RN, Laurent Jacobelli. Mais le Républicain en retour ne reste pas muet : "Nadine Morano c'est un peu l'enfant terrible de la droite. Il y a un mois, elle voulait être tête de liste, je lui ai dit non. Je ne suis pas d'accord avec elle." Le président sortant reproche notamment un rapprochement entre la députée et le RN. "C’est la grande différence entre elle et moi".
- 20 mai. "Je suis le premier écologiste de la région Grand Est" s'est présenté Jean Rottner en réponse aux écologistes lors de son premier meeting de campagne, en visioconférence. Le candidat est également revenu sur sa décision ferme de ne pas fusionner avec LREM assurant qu'il n'a pas "le syndrome de la fusion, [mais] le syndrome de la cohésion". Un choix qui a fait réagir Emmanuel Macron. Selon des indiscrétions du Canrd Enchaîné le chef de l'Etat aurait dit : "Les présidents LR qui refuseront toute alliance ou fusion au second tour prendront leurs responsabilités. Ceux qui disent: 'Je gagnerai seul' devront faire la démonstration qu’ils gagneront seuls, au risque de perdre seuls"
- 19 mai. Le président sortant fera face à neuf autres listes, deux se sont donc ajoutées in extremis : celle d'Adil Tyana pour l'UDMF et celle de Jean-Philippe Golly intitulée "Un notre monde Grand Est". Or, cette deuxième liste se voit refusée par le ministère de l'Intérieur. La décision ne relève pas d'une appréciation sur le message de fon de la liste mais d'une non-conformité au code électoral. Le candidat Jean-Philippe Golly dispose de 48 heures pour déposer un recours auprès du tribunal administratif de Strasbourg pour avoir une chance de se présenter au premier tour des élections.
- 18 mai. Jean Rottner a confirmé, lui-même, qu'il refuserait tout accord avec le parti de La République en Marche lors du second tour. Sur France Bleu Alsace, le président sortant a fermé la porte à une alliance avec Brigitte Klinkert. "Elle se cache derrière une liste soi-disant sans étiquette. Mais Brigitte Klinkert est membre d’un gouvernement, elle vient se présenter à la tête d’une équipe La République en marche", a-t-il souligné.
- 17 mai. Une partie de la droite républicaine s'effrite dans le Grand Est. Nadine Morano, écartée des listes de Jean Rottner semble trop vexée pour apporter son soutien au candidat de sa famille politique selon des indiscrétions recueillies par L'Alsace. Et quelques indices glissés par la républicaine dans le Parisien laissent envisager un soutien en faveur du candidat RN qui "n’incarne pas le fascisme et n’est pas d’extrême droite ".
- 10 mai. Le retour des trois anciennes régions - Lorraine, Champagne-Ardenne et Alsace - est une proposition phare à la fois de Brigitte Klinkert et de Laurent Jacobelli, mais les deux partis arrivent là aussi à s'opposer. La marcheuse envisage "la nomination d’un président délégué pour chaque ex-région en plus de celui ou celle qui dirigera le Grand Est". Une proposition que le candidat d'extrême-droite décrit comme "victime du traditionnel 'en même temps' macroniste". "On ne peut pas vouloir plus de proximité et 'en même temps' maintenir le Grand-Est" défend-t-il.
- 7 mai. Les deux listes d'union de la gauche semblent irréconciliables. Aurélie Filippetti sera officiellement candidate face à Eliane Romani. Les deux élus s'accusaient mutuellement de faire barrière au rassemblement. La première liste menée par l'écologiste Eliane Romani et nommée le "Pacte Grand Est" a réussi à rassembler écologistes, socialistes et communistes. De l'autre côté l'ancienne ministre socialiste Aurélie Filippetti brandit l'étendard de l'"Appel Inédit" avec dans ses rangs les insoumis, quelques dissidents des partis de gauches et les radicaux. Chaque liste s'est efforcée d'absorber celle d'en face sans succès.
- 3 mai. Sans surprise, le président sortant brigue un second mandat. Jean Rottner a officialisé sa candidature sous l'étiquette des Républicains, le lundi 3 mai. La majorité des partisans du parti ont exprimé leur satisfaction mais si le candidat semble apprécié dans la région Grand-Est, il doit fédérer les électeurs autour de son programme. Les sondages donnent l'avantage à la tête de liste du Rassemblement national.
- 30 avril. La République en Marche s'est décidée vendredi 30 avril et porte son choix sur Brigitte Klinkert pour être tête de liste. L'alsacienne a pour objectif de décentraliser la région et redonner des moyens aux collectivités territoriales.